7.4.11

Entre deux mondes.

Le silence est pris entre quatre murs, la douleur danse avec la solitude. On m’a volé ton sourire, on  m’a pris ton cœur. Et tout notre avenir repose sous des fleurs. À chaque fois que je revois le Soleil dessiner sur les draps le reflet de nos corps. Je me noie, je me perds dans ce passé froissé à nous chercher encore. Je n’ai rien changé de nos habitudes. Je reste dans le noir avec la certitude de retrouver ce sourire qui calmait mes peurs. Mais tout se déchire, tout n’est que froideur. À chaque fois que se rendort le Soleil, nos traces sur les draps s’en vont, s’évaporent. Et je sais que je dois oublier cette idée de chercher ton corps. Je ne regarde plus le ciel. Je l’envie d’avoir pris ta main et toutes nos promesses d’éternel. Je ne regarde plus la mer. Je ne vis plus qu’entre deux mondes à l’ombre de ton ombre. Je t’aime bien au-delà des lois.

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